Spéléologie : Initiation à Murel
9h30 (heu enfin 10h plutôt)
Rendez vous au Mc Do de Brive... et oui et pas de Malemort comme pensent certains qui retraverseront tout Brive sans emprunter la ô combien commode déviation.
Hormis ce petit contretemps anecdotique nous ne déplorons que peu de défections.
10h30
L'entrée du champs est boueuse et les voitures s'empilent au bord de l'accotement, alors que déjà un attroupement dense se forme devant la voiture qui regorge de matériel de spéleisme.
Même les plus jeunes descendent
L'équipement est rapide car seul le casque, les bottes et la combinaison sont nécessaires dans cette cavité d'entrée horizontale. Quelques ajustements plus tard, nos 18 participants se dirigent docilement vers l'emplacement où se dérouleront les festivités à venir.
L'entrée, qui est composée d'une bouche d'égouts, est peu accueillante et les initiés descendent au compte-gouttes. Une échelle descend dans les entrailles argileuses de la terre, le contact avec Gaïa est intime et froid mais rien ne décourage notre équipe.
2 groupes se forment de façon fonctionnelle afin de fluidifier la progression souterraine lors du franchissement des obstacles : quelques étroitures faciles, une échelle et parfois il faut se baisser un peu... mais l'essentiel de l'itinéraire se fait en marchant.
Enfin presque, j'oubliais que la voie ferrée du Paris-Toulouse éventrait littéralement la cavité en deux. Afin de pouvoir traverser en toute sécurité, le passage s'effectue en dessous de celle-ci donc besoin de ramper ou de faire du quatre-pattes. Quand un train passe, la dépression de l'air nous rappelle que nous sommes dans un milieu dit "confiné".
Durant notre "périple", nous rencontrons quelques animaux cavernicoles et troglophiles : chauve-souris, salamandre, araignées, spéléologues... hein quoi ! Et oui Jean-Bernard profite de cette journée maussade (climatiquement parlant) pour emmener ses petits fils plus une copine dans la grotte de Murel. Le total des participants s'élève donc à 22 !!
Plusieurs centimètres de calcite sur le métal
Nous arrivons au bout de la cavité, des seaux, laissés par des forcenés de la désobstruction sont restés sous une fontaine pétrifiante. Nous sommes ébahis du résultat : une épaisseur de 5 cm de calcite s'était déposée sur les seaux en métal qui pèsent dorénavant un bon poids. Personne ne souhaite continuer à creuser alors nous rebroussons chemin lentement vers la sortie.
Le sceau une fois vide nous laisse apparaitre des cristaux
Des plafonds relativement hauts
Arrivés dehors nous sommes heureux de constater que l’abri constitué d'une bâche et de quelques cordes n'est pas inutile. Un peu de pluie mêlée de vent nous sera servie en même temps que le repas.
Vient le moment tant attendu de tous : le lavage du matériel. Michel nous propose de laver celui-ci après la résurgence du Sorpt, nous conférant donc une eau autour de 13°C ce qui semble bien chaude au regard des températures extérieures.
17h20
Une grande partie du groupe disparaît mais nous formons encore un groupuscule de jeunes motivés ! Direction les grottes de Lamouroux, où nous faisons une visite rapide des lieux. A chaque fois je suis étonné de l'ampleur de ce site et du manque d'efforts de la part des collectivités pour le mettre en valeur.
Nous repérons un endroit tranquille pour faire nos grillades. Nous déployons table, bougies, sièges et nous attaquons courageusement l'apéritif. Les grillades viendront plus difficilement (escalopes de veau et saucisses) à cause d'un bois compressé de qualité médiocre.
Il manque une chaise, mais ou ?
La soirée se poursuivra très largement après le coucher du soleil dans la joie et la bonne humeur !
Grillades qui se laissent désirer
@ Bientôt,
Niko
Le 2014-11-22